domingo, 20 de abril de 2008































Ils caquètent, glougloutent, babillent, picassent, zinzinulent, puputent, turlutent, pisotent, carcaillent, gloussent, jacassent, trompètent, croûlent, cacabatent, butirent, hululent, trufflent, trillent, cancanent, roucoulent, coqueriquent, croassent, bubulent, raillent, gazouillent, trissent…..
Ce sont nos amis les oiseaux. Les seuls êtres vivants que le créateur a jugé dignes de sillonner le ciel en solo ou en escadrille par leurs propres moyens.
Ils sont chassés ou élevés en batterie pour nourrir les humains ; mis en cage, les ailes rognées pour les distraire ; mais ceux qui sont libres ont le droit de vivre, insouciants.
Voilà qu’ils sont accusés d’héberger en leurs corps une terrible maladie qui les rendrait, peut-être, mortellement dangereux pour l’espèce humaine. Alors va t’on les pourchasser, les mettre hors la loi, demander leur extermination?……..
Que deviendrons nous si nous ne les entendons plus :…. trisser gazouiller, caqueter, coqueriquer, zinzinuler, etc..etc ….dans les cieux, dans les basses-cours, dans les cages, dans les arbres de la nature. ?
Il ne nous restera plus qu’à implorer, avec le poète, que reviennent :

Des ailes ! des ailes ! pour voler
Par montagnes et par vallées !
Des ailes pour bercer mon cœur
Sur le rayon de l’aurore !

Des ailes pour planer sur la mer
Dans la pourpre du matin !
Des ailes au-dessus de la vie!
Des ailes au-delà de la mort!


extrait d'un poème de Friedricht Ruckert (1768-1866)

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