quarta-feira, 15 de dezembro de 2010

palavras relacionadas ao Natal e ao Ano Novo, em francês.
























l’Avent – advento
un calendrier de l’Avent – calendário do advento
un ange – anjo
Noël - Natal
une carte de Noël – cartão de Natal
un noël, un chant de Noël – canção natalina
le jour de Noël - o dia do Natal
la veille de Noël – a Véspera do Natal
le Réveillon – a festa do Natal (não tem a ver com o revéillon brasileiro)
le pain calendeau – o pão de Natal
la fête de Noël – a festa de Natal
un petit Noël, un cadeau de Noël - presente de Natal
Noël malin - as vendas de Natal
le sapin de Noël, l’arbre de Noël – árvore de Natal
décembre - dezembro
la Fête des Rois – A Festa dos Santos Reis
Meilleurs vœux! Joyeux Noël !- Feliz Natal!
la crèche - manjedoura
la Messe de Minuit – Missa do Galo
un miracle – milagre
le gui - ramo de visco
le Jour de l’An – Dia de Ano Novo
la Saint-Sylvestre – Véspera de Ano Novo
un cadeau – presente
un renne – rena
un ruban – fita, laço
Père Noël, Papa Noël – Papai Noel
un berger – pastor
un traîneau – trenó
la neige – neve
une boule de neige – bola de neve
un bonhomme de neige – homem de neve
la bûche de Noël – tronco de Natal (sobremesa)

Père Fouettard

























Personagem do folclore natalino francês que acompanha Papai Noel, desde sua saída em 6 de dezembro. Sua função é bater nas crianças que não foram boas durante o ano.

terça-feira, 14 de dezembro de 2010

O Natal na França






















O Dia de Natal é celebrado na França com toda a família reunida.


Na véspera de Natal, as crianças colocam os seus sapatos em frente à lareira para que o "Père Noël" os encontre e deixe os presentes.

Père Noël vem acompanhado do "Père Fouettard" (Pai Espancador) que bateria nas crianças que se portaram mal.


À missa da meia-noite segue-se uma refeição chamada o "Réveillon", que também se pode tomar em muitos cafés e restaurantes. Simboliza o acordar, o nascimento de Cristo.


Comem-se ostras, salsichas (e outros enchidos), vinho, fiambre, galo assado recheado, saladas, frutas e doces, especialmente o Tronco de Natal ("Bûche de Noël").


Fazem-se bolos que se decoram com açúcar para ficarem parecidos com o Menino Jesus.


No sul de França há um pão de Natal (Pain Calendeau) que se corta em quartos e só se come depois de uma das partes ter sido dada a uma pessoa pobre.


Na Alsácia come-se ganso; na Bretanha há bolos de trigo com natas azedas; na Borgonha come-se peru com castanhas.


No final do "Réveillon" é costume deixar uma vela acesa, caso Nossa Senhora passe por ali.


No norte de França as crianças recebem as prendas no dia 6 de Dezembro, que é o Dia de S. Nicolau.


Os franceses também fazem o Presépio ("Crèche), tal como muitos países latinos.

Les cadeaux

















Cadeaux bien emballés, papier doré ouargenté
Rubans en tire-bouchon dans mes petits chaussons
Un hélicoptère pour mon p'tit frère
Des crayons de couleur pour ma grande soeur
Des bigoudis pour ma mamie
Une toupie pour mon papi
Des diamants pour ma maman
Un harmonica pour mon papa
Et pour moi...? je ne sais pas!

Le p'tit renne au nez rouge




















Quand la neige recouvre la verte Finlande,
Et que les rennes traversent la lande,
Le vent dans la nuit
Au troupeau parle encore de lui...
refrain
On l'appelait "Nez Rouge"
Ah! Comme il était mignon
Le p'tit renne au nez rouge
Rouge comme un lumignon
Son p'tit nez faisait rire
Chacun s'en moquait beaucoup
On allait jusqu'à dire
Qu'il aimait boire un p'tit coup.
Une fée qui l'entendit
Pleurer dans le noir
Pour le consoler, lui dit:
"Viens au Paradis, ce soir.
Comme un ange, Nez Rouge
Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p'tit nez rouge
Le chariot du Père-Noël".
2. Quand ses frères le virent d'allure si leste
Suivre très digne les routes célestes
Devant ses ébats,
Plus d'un renne resta ba ba...

C'est Noël !






















C'est Noël ! Venez vite chez Michel
Venez voir le beau sapin
Venez chanter un refrain
Rolande a mis les guirlandes
Pascale a mis les étoiles
Nadège a mis de la neige
Si vous venez bientôt
Vous aurez un cadeau !

terça-feira, 16 de novembro de 2010

Poème de l'amour




















Enfin la première nuit froide
Plus de vents dansants, amollis.
L'atmosphère est tendue et roide,
Le beau ciel d'argent dépoli
Allonge sa paix où se creuse
Le puits des étoiles neigeuses.
- Va-t-il enfin me protéger,
Ce climat soudain sans tendresse,
De ton beau visage étranger
Sur lequel mon amour s'abaisse
Comme ces oeillets las, déteints,
Qu'englobent les pleurs du matin ?...

Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Antoine et Cléopâtre






















Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L’Égypte s’endormir sous un ciel étouffant
Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu’il fend,
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse.

Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant,
Ployer et défaillir sur son cœur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.

Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ;

Et sur elle courbé, l’ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.

Poèmes de José Maria de Heredia

















Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

À te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur !
[ Le serpent qui danse ]
Poèmes de Charles Baudelaire

domingo, 14 de novembro de 2010

Frère Jacques






Frère Jacques, Frère Jacques,
Dormez vous? Dormez vous? Dormez vous? Dormez vous?
Sonnez les matines, Sonnez les matines,
Sonnez les matines, Sonnez les matines,
Ding Ding Dong, Ding Dong Ding,
Ding Ding Dong. Ding Dong Ding.






Le Temps des Cerises





















Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !

Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles...
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang...
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !

Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour !

J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur...
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !


Jean-Baptiste Clément (1866)
musique de A. Renard

sábado, 13 de novembro de 2010


























"Este esqueleto de calafrio"

Comentário de Paul Verlaine sobre a Torre Eiffel



















"Esta alta e magra pirâmide de escadas de ferro, esqueleto deselegante e gigante, cuja base parece ser feita para sustentar um formidável monumento de Ciclopes, e que acaba numa ridícula e estreita chaminé de fábrica"

Comentário de Guy de Maupassant sobre a Torre Eiffel

sexta-feira, 12 de novembro de 2010

As carícias

























"E se quer que eu lhe diga uma verdade, uma verdade que não encontrará em nenhum livro, creio eu: as únicas mulheres felizes no mundo são aquelas às quais não falte nenhuma carícia.Essas vivem sem preocupações, nem pensamentos torturantes, sem outro desejo senão o do beijo próximo, que será delicioso e calmante como o último beijo."

Trecho de "As carícias" de Guy de Maupassant

Can can






















É uma dança normalmente composta por mulheres, utilizando vestidos com saias esvoaçantes e coloridas e com movimentos livres. A maioria dos passos de Can Can são com as pernas altas e, as dançarinas dançam com meias de renda, botas de saltos altos, corpetes, penas na cabeça e saias de babados.

O Can-Can é uma mistura da Polca e da Quadrilha e foi dançado pela primeira vez em 1822. Durante alguns anos, foi declarado ilegal, por ser considerado imoral e indecente, sendo então proibido pela polícia.

O Can-Can é caracterizado principalmente por passos firmes e saltitantes, chutando alto e fortemente a perna.

As músicas mais conhecidas do Can-Can foram compostas por Jacques Offenbach.

Sous le ciel de Paris






















Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le coeur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent les amoureux
Leur bonheur se construit
Sur une air fait pour eux
Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis des gens par milliers

Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille Cité
Prés de Notre-Dame
Parfois couve un drame
Oui, mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons du ciel d'été
L'accordéon d'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris

Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux
Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre île Saint-Louis

Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Il fait gronder sur eux
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris n'est pas longtemps cruel…
Pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel…


Maurice 
Chevalier

Les petits plaisirs de la vie

Joie de vivre






Joie de vivre ("alegria "; vivre ", a viver, vivendo", "a alegria de viver") é um termo  para expressar um prazer alegre da vida ; uma exaltação do espírito.
"Pode ser uma alegria de conversa , a alegria de comer , a alegria de um nada pode fazer ...
Joie de vivre pode ser visto como uma alegria de tudo, uma alegria completa, uma filosofia de vida.

Savoir faire





















A capacidade instintiva de saber como lidar com qualquer situação que surja.

Francês: savoir, saber + faire, fazer.

A tradução literal do francês é 'know how'.

quinta-feira, 11 de novembro de 2010

Poema dos Olhos da Amada














Ô bien-aimée, quels yeux tes yeux
Embarcadères la nuit, bruissant de mille adieux
Des digues silencieuses
Qui guettent les lumières Loin… si loin dans le noir
Ô bien-aimée, quels yeux… tes yeux
Tous ces mystères dans tes yeux
Tous ces navires, tous ces voiliers
Tous ces naufrages dans tes yeux
Ô ma bien-aimée aux yeux païens
Un jour, si Dieu voulait
Un jour… dans tes yeux
Je verrais de la poésie, le regard implorant
Ô ma bien-aimée, quels yeux… tes yeux

Vinicius de Moraes

domingo, 17 de outubro de 2010

Ophélia



























Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia, belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;
C'est qu'un souffle inconnu, fouettant ta chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton cœur entendait la voix de la Nature
Dans les plaines de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers, comme un immense râle,
Brisait ton sein d'enfant trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit, muet, à tes genoux !
Ciel, Amour, Liberté : quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton œil bleu.
III
- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys !

Mai 1870

domingo, 11 de abril de 2010



La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse e de douceur
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
E si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feiulles de jour e mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel e de la mer,
Chasseurs de bruits et sources des coulers,

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
E tout mon sang coule das leurs regards.

De Capitale de la Douleur (Capital da Dor), 1926

Paul Eluard


segunda-feira, 29 de março de 2010

Immense et rouge




























Immense et rouge
Au-dessus du Grand Palais
Le soleil d’hiver apparaît
Et disparaît
Comme lui mon coeur va disparaître
Et tout mon sang va s’en aller
S’en aller à ta recherche
Mon amour
Ma beauté
Et te trouver
Là où tu es.


Tradução:

Imenso e vermelho
Por cima do Grand Palais
O sol d’Inverno aparece
E desaparece
Como ele o meu coração vai desaparecer
Todo o meu sangue se vai
Vai à tua procura
Meu amor
Minha beleza
E vai encontrar-te
Lá onde estiveres.

Jacques Prévert

Poisson d'avril.




















Uma das explicações para o 1 de abril ter se transformado no Dia da Mentira ou Dia dos Tolos diz que a brincadeira surgiu na França. No começo do século XVI, o Ano Novo era festejado no dia 25 de Março, data que marcava a chegada da primavera. As festas duravam uma semana e terminavam no dia 1 de abril.

Em 1564, depois da adoção do calendário gregoriano, o rei Carlos IX de França determinou que o ano novo seria comemorado no dia 1 de janeiro. Alguns franceses resistiram à mudança e continuaram a seguir o calendário antigo, pelo qual o ano iniciaria em 1 de abril. Gozadores passaram então a ridicularizá-los, a enviar presentes esquisitos e convites para festas que não existiam. Essas brincadeiras ficaram conhecidas como plaisanteries.

Em países de língua inglesa o dia da mentira costuma ser conhecido como April Fool's Day ou Dia dos Tolos, na Itália e na França ele é chamado respectivamente pesce d'aprile e poisson d'avril, o que significa literalmente "peixe de abril".




sexta-feira, 19 de março de 2010

Mourir Les Sirènes








 











Seul à bord j'ai passé l'orage
Le capitaine est mort dans ce long voyage
La terre est loin devant
Je crois qu'elle m'attend
Un dernier verre je m'accroche au trottoir
Dans une rue où l'alcool a noyé l'espoir
Un marin sans mémoire
Nous raconte son histoire
Y'a des jours, y'a des souvenirs
Y'a des nuits il vaut mieux en rire
Y'a des images
Et tu vois mourir les sirènes
Passer tes années lumières
Mourir les sirènes
Ne cache pas ta peine
Quand tu vois mourir les sirènes
Passer tes années lumières
Mourir les sirènes
Ne cache pas ta peine
Le soir descend, je revois les nuages
La mer est dans mon corps
Comme un loup en cage
La terre est bien trop loin
J'ai fait tout ça pour rien
Toujours ce verre, et cette fille des trottoirs
Qui s'accroche à mon bras
Pour m'aider à boire
Le marin sans mémoire
A fini son histoire
Y'a des jours, y'a des souvenirs
Y'a des nuits il vaut mieux en rire
Y'a des images
Et tu vois mourir les sirènes
Passer tes années lumières
Mourir les sirènes
Ne cache pas ta peine
Quand tu vois mourir les sirènes
Passer tes années lumières
Mourir les sirènes
Quand tu vois mourir les sirènes
Mourir les sirènes
Mourir les sirènes
Ne cache pas ta peine
Quand tu vois mourir les sirènes
Passer tes années lumières
Mourir les sirènes
Ne cache pas ta peine
Ne cache pas ta peine

Roch Voisine

Les sirènes



















Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,

Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !

Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves ;
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.

Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.

Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.

Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés ;
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...

Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ;
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...

Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège ;
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.

Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

* Albert SAMAIN (1858-1900)

quinta-feira, 18 de março de 2010





















« La lune au jour est tiède et pâle

Comme un joyeux convalescent;

Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale

D’où la douceur du ciel descend. »

(Victor Hugo)













"Les mots que l'on n'a pas dit sont les fleurs du silence."

Proverbe Japonais















"Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel."

Dalaï Lama






















La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c'est la vie elle-même.
Henry Havelock Ellis


























«Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot.»
Yuri Buenaventura


























"Baiser ! Rose trémière au jardin des caresses !"

Paul Verlaine



















"Une seule rose peut être mon jardin... un seul ami, mon univers"

Léo Buscaglia






"L'homme regarde la fleur, la fleur sourit."

Koan Zen
























"Trois choses rafraîchissent le coeur et délivrent du chagrin : l'eau, les fleurs, la beauté féminine."

Proverbe Sanskrit
















"Dieu est l'ami du silence. Les arbres, les fleurs et l'herbe poussent en silence. Regarde les étoiles, la lune et le soleil, comme ils se meuvent silencieusement."

Mère Teresa

























"La vie est une rose, respire-la et donne-la à ton ami."

Proverbe Kurde















"La vie est une fleur. L'amour en est le miel"

Victor Hugo
















"Homme, tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre

Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom.

Tu l'as appelée Pensée"

Jacques Prévert

Colchiques


















Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés : c'est la fin de l'été

{Refrain:}
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant

Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois se fendent sous les pas.

Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel s'étirent comme un aile.

Et le chant dans mon cœur murmure, murmure,
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.

vieille chanson française













"Les fleurs, c'est toujours un cadeau du destin. Il faut les prendre simplement, sans même se demander pourquoi elles nous arrivent"

Jean-François Somcynsky (Sortir du piège)















"On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs"

Proverbe Japonais




















"C'est de la lumière dont la terre est couverte. Des franges d'écume sur les rochers. Un vol de papillons blancs."

Roger Mondolini "Onaga"





















"Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui"

Proverbe Chinois













"En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles."

Khalil Gibran (Le sable et l'écume)













"Sur un même arbre ne poussent jamais deux sortes de fleurs"

Proverbe Chinois


















"En cueillant ses pétales, vous ne saisissez pas la beauté de la fleur."

Rabindranàth Tagore




















"Etre jardinier, c'est être comme le Bon Dieu, c'est donner vie et beauté avec de la terre, de l'eau et des graines."

Jean Chalon




Tous les trésors de la terre ne valent pas le bonheur d'être aimé.
Calderon













Si l'éclat des étoiles doublait, l'univers serait à jamais ténébreux.
Johann Wolfgang von Goethe